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L'Islam dans la cité

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Thèmes : Structures musulmanes | Pratique de l'Islam en France | Présence musulmane | La télévision française | Le système bancaire

 "Dans votre ville, quelle structure musulmane fait le plus défaut ?"

28 juin au 3 août 2001

Une grande mosquée
34 %
Une école coranique
24 %
Un Institut de formation
15 %
Une représentation socio-politique
15 %
Des commerces Hallal
10 %
Un organisme de bienfaisance 0 %
Je ne sais pas
2 %
Total des votes: 41

Notre lecture de ces résultats : Les choix que nous avons proposé étaient certes limités mais nous pouvons néanmoins lire dans ce sondage le besoin de lieu "centré" (la grande mosquée) et de formation (école coranique, institut), avant même la représentation socio-politique. Ce sondage reflète bien la solide implantation de la population dans son pays (demande de structures physiques stables, besoin de représentation limité) mais également l'inadéquation des moyens actuels : Implantation solide mais cruel besoin de structures de connaissance et de socialisation.

 "Selon vous, pratiquer l'Islam en France est..."

4 au 22 août 2001

Très difficile (voire impossible)
8 %
Compliqué
50 %
Facile (pas plus difficile qu'ailleurs)
39 %
Très aisé
0 %
Je ne sais pas.
3 %
Total des votes: 36

Notre lecture de ces résultats : La question posée ne permet pas beaucoup de nuances. Si 58% des personnes estiment qu'il est compliqué de pratiquer l'Islam en France, presque 40% estiment cette pratique facile (pas plus difficile qu'ailleurs). Il serait tentant de s'arrêter sur ce résultat en tirant la conclusion qu'il est "plutôt difficile" de pratiquer l'Islam en France mais à notre sens un sondage supplémentaire est nécessaire pour mieux discerner dans les réponses ce qui exprime un malaise "français" ou une difficulté générale et donc d'affiner les réponses.

 "Selon vous, la présence musulmane fait le plus défaut..."

23 août au 10 septembre 2001

A la télévision
64 %
Dans la presse écrite
14 %
A la radio
10 %
Sur le réseau Internet
7 %
Je ne sais pas.
5 %
Total des votes: 42

Notre lecture de ces résultats : Les média "traditionnels" apparaissent en force dans le déficit de présence. Une majorité regrette que la télévision n'illustre pas mieux la présence musulmane et un nouveau sondage devrait permettre une expression plus détaillée sur le sujet : La présence musulmane sur les écrans.

 "L'Islam à la télévision française... quel type d'émission ?..."

15 octobre au 2 novembre 2001

Retransmission de la prière du vendredi
42 %
Emission hebdomadaire nationale
30 %
Retransmission d'émissions étrangères
10 %
Emission hebdomadaire régionale
7 %
Emissions événementielles (Eïd)
0 %
Je ne sais pas.
11 %
Total des votes: 60

Notre lecture de ces résultats : Il est intéressant de mettre en regard ces résultats avec ceux du sondage précédent. 2/3 des personnes estimaient que le présence musulmane était insuffisante surtout à la télévision française et ce dernier sondage présente que plus de 40% souhaiteraient que la prière du vendredi soit retransmise sur les petits écrans et environ 30% des personnes sont interessées par une émission hebdomadaire sur une chaine nationale (une telle émission est diffusée chaque dimanche sur la chaine France2). Voici donc des points à développer dans le Paysage Audiovisuel Français, et une "petite révolution" si l'on voyait la retransmission de la prière du vendredi comme l'on retransmet traditionnellement l'office dominical chrétien sur France2.

 "Le système bancaire français au regard de l'Islam..."

13 au 20 février 2002

Devrait s'ouvrir aux services "éthiques" islamiques
48 %
Est suffisant dans sa forme actuelle
24 %
Ne saura pas évoluer
18 %
Je ne sais pas.
10 %
Total des votes: 67

Notre lecture de ces résultats : La demande de services "éthiques" se ressent de plus en plus largement dans les pays occidentaux et ce phénomène concerne également les musulmans. Les clients des banques désirent désormais pouvoir disposer de services bancaires plus en accord avec leurs principes éthiques, et dans le cas des musulmans cela concerne notamment la limitation de la pratique de l'intérêt vers une implication plus équilibrée de l'investisseur dans le partage des risques et des gains avec l'entrepreneur, mais aussi l'assurance que les fonds confiés aux organismes bancaires ne sont pas utilisés pour financer des entreprises produisant des biens ou des services considérés comme néfastes pour l'humanité, contraires à l'Islam, ou employant des moyens de productions pervers (exploitation de la main-d'oeuvre, production d'inégalités sociales, etc.). Ce sondage révèle cette préoccupation croissante (moins d'un quart des personnes estiment que le système actuel est suffisant).

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